Guy Robert Simon nous a quittés

Guy Robert avait intégré l’entreprise en 1979 et effectué toute sa carrière dans l’entreprise jusqu’à son départ en retraite en 2015. Après un début de carrière sur chantier, il était devenu un visage important de l’agence de Lyon de Soletanche Bachy France dont il a assuré l’exploitation.
De nombreux chantiers de parking lyonnais ont été réalisés sous sa responsabilité directe.
Sa grande compétence technique a été précieuse à l’entreprise, ses exposés techniques aux clients étaient pointus et sans contestation possible.
Elle a également été précieuse aux conducteurs et  aux jeunes ingénieurs qu’il a contribué à former, la rugosité apparente allant de pair avec une grande bienveillance et l’accompagnement dans la transmission.
Son savoir était aussi impressionnant que son bureau, inoubliable pour ceux qui ont travaillé à ses côtés ou lui ont simplement rendu visite : les  nombreuses et hautes piles de dossiers se révélant néanmoins d’une efficacité sans faille lorsqu’un document était recherché.

Les obsèques auront lieu le 16 juin 2025 à 11h au funérarium de Die (Drôme) – 17 rue Léon Archambaud.

L’Amicale présente ses condoléances à toute la famille.

Il vous est possible aussi de laisser un témoignage en nous l’adressant à « amicale@anciens-soletanche-bachy.com« .

Le Bureau

les témoignages :

J’apprends le décès de Guy-Robert. Je suis très triste. Le parcours de Guy-Robert et le mien se sont croisés longtemps. Ça a commencé en prépa au lycée du Parc à Lyon (Guy Robert avait intégré les Ponts en 3/2 et moi Centrale en 5/2). Ça a continué sur le chantier du QPO à Dunkerque en 1982 où Guy-Robert avait pris la suite de Christian Sanyas pour réaliser l’écran étanche arrière alors que j’étais au bureau d’étude à vérifier l’étanchéité de la boite car Daniel Gouvenot voulait savoir si son nouveau coulis de ciment ACTISOL avait des propriétés imperméables accrues. Puis ça a été l’aventure de l’agence de Lyon en 2 fois. Un premier séjour de ma part de 1986 à 1991 où je travaillais en tandem avec Guy-Robert sous la houlette de Léonard Laloy. Un deuxième séjour de 2001 à 2006 où j’ai retrouvé Guy-Robert qui est toujours resté à Lyon. Son expérience de la perforation dans les alluvions du Rhône et des sols traités des massifs centraux des Alpes (les drains de Valmeinier qui cassaient en série !) étaient des atouts précieux pour l’entreprise.
Guy-Robert était un garçon extrêmement discret et pudique. Il ne disait pas grand-chose de sa vie personnelle. La seule chose que nous savions était son amour de la voile car il passait toutes ses vacances à naviguer.
Bertrand Barrois

Quelle triste nouvelle en effet ! Je n’arrive pas à croire, et surtout à admettre que Guy-Robert nous ait quittés alors  qu’il avait seulement 70 ans!Pour ma part, je n’oublierai jamais qu’il avait eu l’immense mérite et la tâche difficile d’encadrer mes débuts dans mon immense carrière (qui aura quand même duré près d’une année…) d’ingénieur de chantier sur le métro de Lyon. J’étais impressionné non seulement pas ses grandes compétences dans l’ensemble des domaines qu’il faut savoir maîtriser pour conduire un chantier, sa réactivité face à l’ensemble des imprévus qui font le quotidien des grands travaux urbains, mais encore plus par son humanité, par sa pédagogie, et  les relations cordiales qu’il savait développer même avec nos clients les plus insupportables !
Et je ne parle pas de sa grande habileté technico-commerciale, qui nous avait permis de transformer petit à petit ce qui était au départ un chantier de murs cloués dans des sables instables, qui plus est gorgés d’eau, en ce qui restera dans l’histoire de SB comme le premier chantier de paroi au coulis comme mur de soutènement, et ce malgré l’avis des experts de l’époque, y compris en interne… Quel merveilleux souvenir ! Devenu incontournable dans le contexte lyonnais, mais aussi dans le réseau de nos experts techniques, il fait indiscutablement partie des grandes figures qui resteront dans l’histoire de notre société.
Merci pour tout, Guy-Robert! Amitiés à tous,
Pierre Schmitt

Nos trajets professionnels se sont souvent croisés :
D’abord alors que nous étions tous deux (très) jeunes Ingénieurs travaux , une première fois au Mexique fin 1980  , quand il me remplaça sur le grand chantier d’Uspanapa et que nous vivions à « Las Chopas » ;  ville plus ou moins « coloniale » et perdue dans la pampa  (j’avais 3 ans de maison et Guy Robert , à peine embauché , une année et demi ; puis à mon tour huit mois après , je le remplaça moi même pour réaliser le génie civil des deux tranches de parois moulées  respectivement réalisées l’un et l’autre (Patrice Runacher patron de Cimesa à l’époque , à qui je veux – au passage – ici rendre hommage également , pour tous les souvenirs partagés de ces anciennes périodes  , et qui ne s’oublient pas …).
Ensuite l’ai souvent rencontré et fréquenté, sur les chantiers de l’Agence de Lyon bien sur , lui en tant que chargé d’affaire , moi en tant que responsable de chantier : plusieurs chantiers pour le métro de Lyon et la Semaly  (où il était connu comme le loup blanc, et grandement apprécié, tant pour ses évidentes qualités techniques que pour son expertise en tout domaine, et son caractère facile à vivre  : c’était tellement agréable de travailler en tandem avec Guy Robert.
Comme j’étais en déplacement, et après les journées de travail bien remplies , il nous arrivait très souvent qu’il me fasse connaître les bonnes adresses lyonnaises :  célèbres « bouchons » bien sur,  mais aussi certains lieux mixtes, à la fois restaurants et bibliothèques : nous parlions et ces soirées nous passionnaient . Avec lui que de conversations intéressantes et fructueuses.
Comme rappelé par Bertrand Barrois son bureau à l’Agence de Flevieu était digne d’intérêt et l’on ne pouvait rester indifférent à le visiter : son contenu, au milieu des piles de dossiers du sol au plafond , inextricable labyrinthe dans lequel il accumulait toute sa prodigieuse science technique des sols et des techniques, ;  c’était la version lyonnaise , en quelque sorte, du bureau (certes un peu plus petit) de Cri-Cri Lavigne à l’agence de Paris ;  BBA a eu, comme moi et quelques autres , le privilège de connaître ces deux lieux un peu  « emblématiques » du labeur quotidien intense de ces deux camarades ingénieurs , si doués l’un et l’autre , et qui apportaient tant à l’entreprise.
Voilà !  les souvenirs remontent vite, quand on a eu la chance de croiser et de travailler avec de tels Amis. Guy Robert, qui finalement – hormis quelques escapades de jeunesse – n’a jamais quitté Lyon, aimait la voile mais aussi , et beaucoup, le ski. Jusqu’à son départ en retraite (un an seulement après moi) il sera resté fidèle à sa terre d’ancrage et de coeur.
On est très ému camarade. Que tu es parti vite !!!
Jean Bernard Wittner

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