Nous avons la profonde tristesse de vous annoncer le décès de
François Bonnay, survenu le 19 octobre dernier, à l’âge de 80 ans.
Le Bureau adresse ses condoléances à sa famille.
Le Bureau.
les témoignages :
François, ou Françouais la science, comme il aimait qu’on le surnomme pour ne pas être confondu avec le gros Bonnet Gérard… François, c’est pour moi une grande amitié profonde, c’est d’abord Cagne sur Mer, avec une campagne de drains à laquelle il a fait face avec brio tant cette année là il a plu sur la côte d’azur, et oui, il ne fait pas toujours beau dans notre midi…
La gamelle de Rex se remplissait, et pas que d’eau, « comprenne qui pourra » faute de personnel pour répondre à toutes les demandes, les terrains glissaient de partout, il avait embauché un grouillot en qualité de conducteur de travaux, moi, bien sur…
François, c’est aussi la campagne de Corse, le tunnel du vieux port à Bastia, avec le regretté tonton Laville, que de beaux moments partagés le soir autour d’un bon poisson et d’un bon rosé, Corse bien sur…C’est aussi la drame du bijoutier Corse Mr Paoli qui lui avait piqué sa chambre dans notre hôtel du vieux port. Suite à une langue trop pendante, le bijoutier doit son divorce à François et nous une mauvaise nuit, le couple s’etant disputé toute la nuit ; longue histoire que je vous raconterai peut être un jour…
François c’est également la Thaïlande, ou il a rencontre sa dernière épouse Orchidée, en même temps que son travail de responsable local pour la belle entreprise qui fut la notre, c’est en qualité de cavalier, qu’il avait été récupéré par le comité olympique pour gérer nos représentants équestres.
Pierre Durand et surtout Jappelout lui doivent un peu de cette belle médaille d’or, je garde précieusement le livre dédicacé par Pierre Durand que François m’avait offert, j’aurais préféré le sabot de Jappeloup mais hélas, il aurait écrasé le livre…
Repose en paix mon François, tu vas beaucoup nous manquer..
Jean Marie Nicoletti
J’ai eu la chance de connaître François lors des débuts du département parking. Il était drôle, ne se departissait que très rarement de son stylo Mont-blanc , qui lui permettait de faire de très belles signatures. Nous étions très complémentaires, car très différents. La seule fois que j’ai joué lors d’une course du tiercé, c’est sur son insistance et ses conseils. C’était un amoureux des chevaux, et de tout ce monde du cheval. Hélas, j’ai perdu… lui aussi.
Puis François a quitté le département parking, pour retourner vers ses premières amours, la Corée du Sud. Je garde de ces courtes années passées ensemble de très bons souvenirs. François était dans son style peu Soletanchien, très attachant.
Mes condoléances à toute sa famille.
Marc Brucy
J’ai connu François à Bordeaux. Prononcez « Bonnaille », suis pas Bonnet. il était mon ingénieur travaux d’agence. Francois la science « ô combien »! Nous avions pour habitude lors de nos longs, très longs déplacements en voiture sur chantier, le Sud Ouest est vaste et pas d’autoroute à l’époque, de nous poser, tout en roulant bien entendu, de ces problèmes qui avaient régalé notre jeunesse. Théorie de l’arc en ciel, équation du cardan et j’en passe. Invariablement, le Maître parlait « Allez, prends un bloc, marque un point, trace un repère, trois axes.. » et c’était parti pour un raisonnement d’une rigueur redoutable.
Cette même rigueur était appliquée à sa conduite des chantiers dans son rôle de conducteur de travaux. Nos marges brillaient. Il mettait en fureur la strass, excuses, il y a prescription, quand il annonçait et répétait à l’envi que le Blayais, chantier phare s’il en était de notre maison chez EDF, faisait baisser les résultats de l’agence!
Une amitié solide nous liait, et nous ne manquions pas de nous retrouver dès que l’occasion se présentait, en France bien sûr, mais aussi en Corée et Hong Kong et les voeux du premier de l’an faisaient partie de nos bonnes habitudes
Toutes mes condoléances les plus émues à toute la famille et tout particulièrement à son épouse Orchidée.
dieu François, à bientôt.
Michel Guerrero
Outre notre point commun d’avoir fait trois ans d’études à Hydro Grenoble (dont la moitié aux Deux-Alpes !), puis d’avoir eu la chance d’entrer chez Soletanche dans les années 65-75, nous partagions le goût des voyages, de l’exotisme et, last but not least, nous n’étions, François et moi, pas tout-à-fait insensibles aux charmes de la vie. C’est en Corée que j’ai vraiment connu François. Il a été le premier directeur de notre filiale Soletanche Pumyang Co (SolPyco), celui qui a dû batailler – sans toutefois y parvenir tout-à-fait – pour imposer notre style de management « à la française » (privilégiant la technique mais aussi le profit) contre le style coréen plus axé sur la crainte de la « perte de face » que de la « perte d’argent » ! Sous deux aspects radicalement différents, la Corée aura marqué chez François un véritable changement de vie : son mariage avec une jeune femme coréenne et son année sabbatique 1988 consacrée à l’accueil de l’équipe olympique française d’équitation. Car c’est bien l’équitation qui aura le plus marqué François, en bien parce qu’il adorait ce sport mais aussi en mal puisqu’il a souffert toute sa vie des conséquences d’une chute alors qu’il était jeune et que c’est aussi une chute qui, l’été dernier, lui aura été fatale. Nous sommes nombreux au sein de notre association à nous souvenir de François, de ses qualités d’ingénieur, de sa grande culture littéraire et philosophique, de ses talents de conteur/charmeur, de ses jugements souvent durs mais toujours sincères et de son charisme…
Mes condoléances à toute sa famille.
안녕히 가세요 (Annyeonghi Gaseyo ! Au revoir !)
Maurice Guillaud
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